Pour la santé, il faut faire du sport. Combien de fois avez-vous entendu cette rengaine?
Pour ma part, je n’ai jamais été féru de la course à pied, qui me semble une perte de temps absolue. Quant à faire du sport en salle ou en club en région parisienne ? J’ai essayé la Capoeira avec un pote, pour voir. On était tellement serrés dans ce petit gymnase parisien que le moindre mouvement cognait les voisins de droite ET de gauche (oui, ce sont des grands mouvements qu’on fait en capoeira). Bref, pas super.
Pourtant, depuis quelques temps je suis des youtubeurs qui parlent d’armes blanches, ce qui me passionne. Ils m’ont fait découvrir un sport, ou plutôt un art martial qui existe depuis quelques années en France et en Europe, mais qui reste peu connu, notamment lorsque l’on compare aux arts martiaux japonais qui sont eux surreprésentés. Je parle des AMHE ou Arts Martiaux Historiques Européens.
Pour ma part, je n’ai jamais été féru de la course à pied, qui me semble une perte de temps absolue. Quant à faire du sport en salle ou en club en région parisienne ? J’ai essayé la Capoeira avec un pote, pour voir. On était tellement serrés dans ce petit gymnase parisien que le moindre mouvement cognait les voisins de droite ET de gauche (oui, ce sont des grands mouvements qu’on fait en capoeira). Bref, pas super.
Pourtant, depuis quelques temps je suis des youtubeurs qui parlent d’armes blanches, ce qui me passionne. Ils m’ont fait découvrir un sport, ou plutôt un art martial qui existe depuis quelques années en France et en Europe, mais qui reste peu connu, notamment lorsque l’on compare aux arts martiaux japonais qui sont eux surreprésentés. Je parle des AMHE ou Arts Martiaux Historiques Européens.
Le nom parle de lui-même, il s’agit de pratiquer les techniques de combat à l’arme blanche qui étaient en vogue au moyen-âge ou à la renaissance. Le hic, c’est que contrairement aux arts martiaux asiatiques, les arts-martiaux européens ont sombré dans l’oubli pendant plusieurs siècles et ne doivent leur résurgence qu’à l’arrivée d’Internet, qui permet de diffuser de vieux traités manuscrits qui avaient été oubliés. Cela veut dire qu’il n’y a plus de maîtres et ceux qui enseignent ont pour la plupart appris en lisant les traductions de livres moyenâgeux qui étaient rédigés souvent en vieil Allemand. Cela veut dire que contrairement, encore une fois, aux arts-martiaux asiatiques, il y a une grande part d’interprétation. Savoir ce que voulait vraiment dire un auteur de l’époque est compliqué. Ces manuels sont souvent illustrés, mais il est également difficile de savoir si l’illustration correspond précisément au texte. Est-ce que l’illustrateur était la même personne que l’auteur ? Se sont-ils seulement concertés ?
Malgré tout, ces arts martiaux se développent et l’expérience de chaque participant enrichit cette interprétation. La pratique et la logique permettent de combler, en partie, les vides laissés par l’histoire. L’équipement est également plus facile d’accès et à moindre coût et il n’est pas si compliqué aujourd’hui de se faire forger une épée ou une rapière de qualité.
Voilà donc ma résolution 2015. Je me dis que non seulement j’apprendrai des techniques martiales, qui ont une importance culturelle. Car oui, j’aime beaucoup le japon et l’art du katana est passionnant (j’ai lu Musashi et son traité des cinq roues et j’ai beaucoup aimé), mais je me vois mal, petit parisien à la peau pâle, faire du kenjutsu. Il y a quelque chose de décalé et presque absurde, je trouve, lorsque je vois des européens qui le pratiquent. Quitte à étudier les armes blanches, autant que ce soit celles de mon histoire et de ma culture.
Malgré tout, ces arts martiaux se développent et l’expérience de chaque participant enrichit cette interprétation. La pratique et la logique permettent de combler, en partie, les vides laissés par l’histoire. L’équipement est également plus facile d’accès et à moindre coût et il n’est pas si compliqué aujourd’hui de se faire forger une épée ou une rapière de qualité.
Voilà donc ma résolution 2015. Je me dis que non seulement j’apprendrai des techniques martiales, qui ont une importance culturelle. Car oui, j’aime beaucoup le japon et l’art du katana est passionnant (j’ai lu Musashi et son traité des cinq roues et j’ai beaucoup aimé), mais je me vois mal, petit parisien à la peau pâle, faire du kenjutsu. Il y a quelque chose de décalé et presque absurde, je trouve, lorsque je vois des européens qui le pratiquent. Quitte à étudier les armes blanches, autant que ce soit celles de mon histoire et de ma culture.
Enfin, cela m’aidera à mieux écrire mes combats.
C’est ainsi peut-être le seul sport qui aura un intérêt pour moi au-delà de la pratique. Déjà avec les quelques vidéos youtube que j’ai pu regarder j’ai appris pas mal et j’ai pu m’inspirer pour mon roman, alors pratiquer moi-même ne pourra qu’être bénéfique.
Quelques ressources si cela vous intéresser :
- La chaîne YT de Skallagrim (en anglais)
- La chaîne YT de Schola Gladiatoria (en anglais également)
- Le blog de Catherine Loiseau, qui en parle mieux que moi.
2 commentaires:
En ce qui concerne l'arme blanche, pour moi il n'y a que très peu de différence entre les arts martiaux asiatiques et les arts martiaux "occidentaux". J'ai eu l'occasion de jeter un oeil sur les vieux manuscrits du moyen âge traitant du sujet et les mouvement décrits sont les mêmes que ceux du "kenjutsu". Oui, les MÊMES.
D'ailleurs beaucoup de maîtres de ces mouvement ont pris des cours chez les asiatiques justement pour se mettre à niveau et pour voir ces mouvements mis en pratique à vitesse réelle.
Au final, il n'y a pas de différence culturelle dans l'art de se battre, le principe est toujours le même, tu prends un bâton et tu apprends à taper. Ce qui marche reste, ce qui ne marche pas s'oublie. C'est pour cela que tous les arts martiaux, partout dans le monde se ressemblent, la forme des armes changent, c'est tout.
Alors oui, les techniques sont sans doute proches, mais le côté culturel qui entoure la pratique est par contre tout à fait différent. C'est un peu le reproche que je fais aux arts-martiaux asiatiques, lorsque l'on imite les rituels sans forcément les comprendre. Maintenant que je me suis effectivement mis aux arts martiaux européens, je suis bien content de ne pas avoir les dix minutes de salut, le respect absolu du maître et ces choses là. Je n'ai pas l'impression d'imiter ou de faire semblant, ce qui était le cas quand jadis je fis du karate.
Enregistrer un commentaire