Si vous me suivez sur facebook et supportez mes intempestives publications, vous avez peut-être remarqué qu’un nouveau projet est né, comme ça, en douce. Cette fois-ci, il ne s’agit ni vraiment d’une nouvelle, ni vraiment d’un roman, mais de quelque chose d’hybride au format épisodique.
Retour sur une nouvelle aventure.
Vous le savez, je fais du jeu de rôle. Ce que vous ne savez peut-être pas, c’est que l’un de mes jeux favoris porte le nom de Smallville RPG. Le titre est, je vous l’accorde, pas terrible, mais alors pas terrible du tout. On s’attend à un produit commercial qui n’a pour objectif que de faire quelques ventes grâce à une licence DC comics. Sauf que non, il s’agit d’une merveille pour qui veut se projeter dans l’ambiance des séries télévisées et reproduire leurs dynamiques entre amis autour d’une table.
Pour faire simple, j’ai fait jouer ce qui doit être mes meilleures parties en tant que maître du jeu avec ce système. Avec un couple d’amis et ma copine, nous avons créé une histoire qui n’avait rien à envier à des Vampire Diaries ou Buffy, tant dans les thématiques que la gestion des conflits relationnels, les histoires d’amour impossible, les mystères paranormaux et les secrets de famille. Et depuis peu, nous avons récidivé, même si cette fois-ci j’ai laissé la casquette de scénariste et de réalisateur pour endosser celui d’acteur.
Quel rapport ? Et bien je me suis lancé dans l’écriture d’un projet qui en est inspiré, héritier de ces séries qui ont bercé ma jeunesse et continuent de m’occuper pendant des heures et des heures et des heures. Oui, je suis très serievore.
De quoi ça parle ?
Couverture réalisée par la géniale Erica Petit, dont je suis le travail depuis longtemps. |
Retour sur une nouvelle aventure.
Vous le savez, je fais du jeu de rôle. Ce que vous ne savez peut-être pas, c’est que l’un de mes jeux favoris porte le nom de Smallville RPG. Le titre est, je vous l’accorde, pas terrible, mais alors pas terrible du tout. On s’attend à un produit commercial qui n’a pour objectif que de faire quelques ventes grâce à une licence DC comics. Sauf que non, il s’agit d’une merveille pour qui veut se projeter dans l’ambiance des séries télévisées et reproduire leurs dynamiques entre amis autour d’une table.
Pour faire simple, j’ai fait jouer ce qui doit être mes meilleures parties en tant que maître du jeu avec ce système. Avec un couple d’amis et ma copine, nous avons créé une histoire qui n’avait rien à envier à des Vampire Diaries ou Buffy, tant dans les thématiques que la gestion des conflits relationnels, les histoires d’amour impossible, les mystères paranormaux et les secrets de famille. Et depuis peu, nous avons récidivé, même si cette fois-ci j’ai laissé la casquette de scénariste et de réalisateur pour endosser celui d’acteur.
Quel rapport ? Et bien je me suis lancé dans l’écriture d’un projet qui en est inspiré, héritier de ces séries qui ont bercé ma jeunesse et continuent de m’occuper pendant des heures et des heures et des heures. Oui, je suis très serievore.
De quoi ça parle ?
Belle, insolente, sorcière et lesbienne, Taylor survit à San Francisco
en tant que simple barmaid. Jake est un ancien-flic, à présent détective
privé et passablement alcoolique. Enfin, Lionel est un vampire trop sûr
de lui et peu habitué au rejet. Héros malgré eux, ils seront le dernier
rempart contre les forces occultes et malfaisantes qui complotent dans
les ténèbres.
Bref, le cast est assez convenu, je l'avoue volontiers, mais j’ai beaucoup travaillé leurs relations et leurs parcours pour ne pas rentrer dans le cliché et proposer une expérience originale. L’héroïne est belle et blonde, mais ne tombera pas dans les bras du premier beau gosse venu tandis que son caractère est imbuvable. Le vampire ne pense pas qu’au sexe et trempe dans des affaires louches. Et quand je sens le cliché arriver, j’en joue et propose quelques twists qui feront probablement sourire les experts des TV tropes.
Je construis mon récit par épisode : chaque épisode (le premier est presque fini et devrais comporter dans les quinze scènes) comporte sa propre intrigue, mais il sert surtout à développer les conflits et les relations entre les personnages, le tout dans un arc narratif un peu plus global et qui ne sera pas résolu immédiatement. J’emprunte donc totalement les codes des séries et me détache aussi bien de ceux du roman que de la nouvelle. Je sais que de plus en plus de publications font de même, comme celles de Catherine Loiseau, Céline Reinert, Cécile Duquenne (beaucoup de C dans les prénoms !) ou encore Stéfane de Sienne.
Côté genre, j’emprunte à l’Urban Fantasy, la Bit-Lit (littérature avec des vampires), la romance gay mais aussi le polar ou l’horreur. Mais je dis bien emprunte, car je ne les respecte pas non plus (on ne respecte plus rien de nos jours…) et fais vraiment quelque chose à ma sauce. Si j'étais un cuisinier chinois, ce serait là un bobun. Non, finalement je renie cette référence...
Je pense donc que c’est plutôt accessible et lisible par le plus grand nombre, chacun pouvant y trouver son compte.
Wattpad :
La série est disponible sur Wattpad au fur et à mesure de son écriture. Si vous vous souvenez, dans cet article j’avouais être un planificateur ou encore un écrivain de sang-froid. Et bien cette série littéraire est pour moi l’occasion de me faire totalement parjure : je n’ai pas de plan, tout au plus une carte des relations et chaque scène vient comme une surprise. C’est un peu risqué et les incohérences peuvent plus facilement s’y glisser, mais il y a un côté organique dans le développement des relations que j’aime bien.
Pourquoi Wattpad ? Il s’agit d’une plateforme en ligne, qui abrite beaucoup d’auteurs gratuitement. Mais vraiment beaucoup. On y trouve principalement de la fan-fiction ou du roman pour ado et le public est plutôt jeune et majoritairement féminin. C’est du coup l’idéal pour ma fiction, orientée bit-lit (genre que par ailleurs je déteste, car je suis très logique et écris sur ce dont j’ai horreur…) et avec une emphase sur les relations, incluant la romance. Oui, la romance, autre genre qui me laisse de marbre normalement.
L’autre bon point de Wattpad, c’est que jusque-là aucun de mes autres écrits n’était accessible au public. J’ai un roman qui a été pris par un éditeur et ne sortira pas tout de suite et une nouvelle en recherche (plus mes projets en correction). Alors je parle beaucoup sur ce blog d’écriture mais ne peut rien proposer de concret. Avoir une fiction en ligne est du coup l’opportunité parfaite pour me faire lire et créer une petite vitrine.
Le risque, c’est que ce projet ne ressemble pas du tout à ce que j’ai l’habitude d’écrire. Mais sachez que je n’aime pas les cases et mes récits sont de toute façon radicalement différents les uns des autres: entre Pulp Spatial, Dystopie Noire, Simili-Steampunk ou encore Bit-Lit, on peut dire que je touche un peu à tout, du moins dans l’imaginaire.
Où lire ?
Pour lire il suffit de vous inscrire sur Wattpad. Vous pouvez même télécharger l’application qui est assez pratique pour la lecture et qui a le mérite de ne demander aucune autorisation (je dis ça pour les paranos de la géolocalisation ou de l’envoi de données…).
Je vous mets, évidemment, le lien direct vers la page de l’œuvre. Il suffit de l’ajouter à votre bibliothèque (encore que vous n’êtes même pas obligés (mais c'est plus pratique)) et vous pouvez lire. Et critiquer et dire que c’est super ou bon à jeter, au choix !
Trivia : J’ai choisi comme nom Love Bites. Les conseils que j’ai pu lire sont d’absolument éviter le mot « Love » dans le titre et de mettre un titre en français. J’ai donc tout faux, mais le jeu de mot sur Love Bites est difficile à franciser et qui sait, j’essayerai peut-être à un moment ou un autre de traduire en anglais. Ce serait en tout cas plus simple que pour Isulka, qui est plus long et au vocabulaire un peu plus littéraire.
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