J’ai eu l’occasion de me plonger dans le premier tome des Pirates de l’Escroc-Griffe, une trilogie écrite par un auteur tout français, j’ai nommé Jean-Sébastien Guillermou.
Voici le quatrième de couverture :
Lorsque Caboche, après s’être enfui de l’orphelinat militaire, part à la recherche de son père, il ne s’attendait certainement pas à rencontrer la compagnie de L’Escroc-Griffe et encore moins à monter à bord de leur bateau ! Connu pour n’avoir jamais réussi un abordage, l’équipage de Bretelle, vieux capitaine désabusé, ressemble plus à la troupe d’un cirque qu’à une bande de pirates. Mais Caboche va les entraîner dans un voyage rocambolesque sur les Mers Turquoises, à la recherche d’un trésor mythique. Une quête dangereuse puisqu’ils sont pourchassés par l’invincible et immortel Amiral-Fantôme, et qui les mènera jusqu'aux confins du Monde-Fleur, aux abords des mystérieuses Terres Interdites...
Le récit nous fait donc suivre Caboche, un jeune orphelin qui recherche son paternel et se retrouve embarqué sur un navire de contrebandiers, l’Escroc-Griffe. L’équipage est composé de bras-cassés aux talents des plus limités mais au grand cœur. Comme on s’en aperçoit rapidement, les pirates sont davantage des révolutionnaires que d’affreux criminels et passent rapidement pour les héros.
Le monde-fleur décrit par l’auteur est d’une grande richesse et fourmille de détails improbables, nous dépeignant un univers dépaysant au possible où mers bleues, îles animales (si si…) et marais psychédéliques se côtoient allégrement. Le rythme est toujours présent, nous entrainant dynamiquement dans des péripéties mouvementés sans jamais plus d’un court instant de tranquillité. Beaucoup d'influences se côtoient, de final fantasy à Dumas en passant par Star Wars, rendant hommage et faisant sourire.
Les personnages sont travaillés et différents, les méchants ont du style et le souffle de l’aventure est toujours là. Cela dit, soyez prévenus, c’est là un livre optimiste et plutôt positif, dans une fantasy très bright. Les tuiles qui arrivent aux personnages sont drôles et les moments tristes restent légers. Ce n'est pas dans ce livre que vous aurez du gore et de l'ultra-violent. Les méchants sont très méchants, les gentils ont leur petits défauts et sont un peu bourrus, mais restent très gentils.
J’ai été un peu déçu par le côté piraterie proprement dit. L’auteur semble bien maîtriser son sujet, mais a choisi de ne pas jouer la carte des tueurs des mers et il y a dans ce premier tome aucun réel combat maritime. Le navire des héros ne se prête peut-être pas à cela, mais c’est quelque chose auquel je m’attendais en voyant le titre du bouquin. De même, la piraterie qui hante mon imaginaire est peut-être plus sombre et plus violente, mais ça c'est une question de goût et pas de qualité.
En conclusion, à lire pour passer un bon moment d’aventures et d’exploration avec des personnages sympathiques, sans trop de violence. Je conseillerais surtout à un public adolescent, mais n’y recherchez pas du Black Sails.
Le récit nous fait donc suivre Caboche, un jeune orphelin qui recherche son paternel et se retrouve embarqué sur un navire de contrebandiers, l’Escroc-Griffe. L’équipage est composé de bras-cassés aux talents des plus limités mais au grand cœur. Comme on s’en aperçoit rapidement, les pirates sont davantage des révolutionnaires que d’affreux criminels et passent rapidement pour les héros.
Le monde-fleur décrit par l’auteur est d’une grande richesse et fourmille de détails improbables, nous dépeignant un univers dépaysant au possible où mers bleues, îles animales (si si…) et marais psychédéliques se côtoient allégrement. Le rythme est toujours présent, nous entrainant dynamiquement dans des péripéties mouvementés sans jamais plus d’un court instant de tranquillité. Beaucoup d'influences se côtoient, de final fantasy à Dumas en passant par Star Wars, rendant hommage et faisant sourire.
Les personnages sont travaillés et différents, les méchants ont du style et le souffle de l’aventure est toujours là. Cela dit, soyez prévenus, c’est là un livre optimiste et plutôt positif, dans une fantasy très bright. Les tuiles qui arrivent aux personnages sont drôles et les moments tristes restent légers. Ce n'est pas dans ce livre que vous aurez du gore et de l'ultra-violent. Les méchants sont très méchants, les gentils ont leur petits défauts et sont un peu bourrus, mais restent très gentils.
J’ai été un peu déçu par le côté piraterie proprement dit. L’auteur semble bien maîtriser son sujet, mais a choisi de ne pas jouer la carte des tueurs des mers et il y a dans ce premier tome aucun réel combat maritime. Le navire des héros ne se prête peut-être pas à cela, mais c’est quelque chose auquel je m’attendais en voyant le titre du bouquin. De même, la piraterie qui hante mon imaginaire est peut-être plus sombre et plus violente, mais ça c'est une question de goût et pas de qualité.
En conclusion, à lire pour passer un bon moment d’aventures et d’exploration avec des personnages sympathiques, sans trop de violence. Je conseillerais surtout à un public adolescent, mais n’y recherchez pas du Black Sails.
Le blog de Jean-Sébastien (qui est top!)
3 commentaires:
Merci pour cette chronique équilibrée, Dorian. Effectivement, pour ce tome 1 peu de combats maritimes entre navires, mais le tome 2 est plus épique... et beaucoup plus sombre, même si ce n'est pas non plus de la dark fantasy.
J'ai hâte de voir ce que ça donnera!
Cool ! :)
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