J’ai toujours aimé
raconter des histoires.
Lorsque j’étais gamin, mon rêve était de devenir écrivain.
Je me voyais en nouveau Jack London, arpentant l’Alaska sur un traineau tiré
par une meute de chien-loups, écrivant le soir dans une petite cabane au bord
de la banquise.
Bien sûr, ça ne s’est pas fait. J’ai toujours su qu’un
écrivain ne vivait pas de sa plume et le pragmatique l’a emporté sur le
romantique. J’ai choisi une carrière dans des grandes entreprises, à faire un
travail que je ne saurais qualifier d’intéressant mais qui, en tout cas assure,
un certain confort.
Cela ne m’a pas empêché d’écrire, principalement sur
internet, sur des forums où je rédigeais des histoires en collaboration avec
des amis virtuels. Par contre, aucune trace de roman. Ce n’est pas faute d’avoir
essayé, mais je voyais toujours trop grand, voulant créer des mondes (trop)
complexes, dans des histoires (trop) épiques, sur des milliers et des milliers
de pages. Cela demande une discipline en béton et je ne suis pas discipliné.
Mes ébauches ont fini à la corbeille, effacées, oubliées et jamais elles ne
franchiront le seuil d’une mémoire un peu honteuse face à l’horreur que
représentaient ces fresques sans queue ni tête.
C’est début 2015 que j’ai repris l’écriture, sur un coup de
tête. Seulement, j’ai décidé de faire une histoire simple et courte, sans
prétention, sans fioritures. Une histoire d’aventure classique, teintée de
fantasy, sur des héros que je connaissais très bien pour les avoir déjà incarné
dans le cadre de jeux de rôle. J’ai écrit la trame, très simple, sur word et je
me suis lancé. Et j’ai continué. En trois mois à peine j’ai plus écrit qu’en
dix ans.
Ce texte, Isulka la Mageresse, a depuis trouvé le chemin de
l’édition, avec une sortie en septembre 2016. J’avais toujours vu l’édition
comme la destination d’un voyage, un achèvement et, depuis que j’y suis, je
réalise que c’est une fausse représentation. Au contraire, il ne s’agit que du
début d’une formidable aventure.
Depuis, j’ai en effet écrit plusieurs nouvelles (dont une
sera publiée dans une revue spécialisée), un second tome à mon roman (qui
sortira un an plus tard) et même plusieurs épisodes d’un feuilleton littéraire
que je diffuse sur Wattpad, une plateforme en ligne. Autant dire qu’après le
déclic du premier livre, je me suis montré très productif.
Au-delà de l’écrit, mes textes ont aussi commencé à
rencontrer du public et j’ai eu l’occasion de me confronter aux lecteurs et à
leurs avis. J’ai aussi fait la rencontre, virtuelle ou non, de beaucoup d’écrivains
dont c’était ou non le métier, avec qui les échanges ont été riches et
gratifiants. Au final, cette passion m’a totalement pris de cours. Elle ne
semble toutefois pas vouée à me quitter de sitôt, si bien que j’ai décidé de m’y
consacrer pleinement à partir de 2017.
Qui sait, je finirai peut-être en Alaska, à ce rythme…
Ce blog a pour but de
partager mon expérience, à parler de mon ouvrage, à échanger, à enrichir et à
partager.
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Dorian Lake
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