Aujourd’hui je voudrais vous
parler d’un projet qui me tient particulièrement à cœur et dans lequel je me
suis lancé corps et âme depuis un petit mois. Il s’agit d’un tout nouveau
roman, dans un univers mélangeant une science-fiction organique, sale et
centrée sur la symbiose entre l’homme et la chair, saupoudrée de Magie
au sens hermétique, et lorgnant du côté des mythes infernaux, chrétiens
mais pas que.
Oui, je sais, je ne suis pas très
bon vendeur.
Le pitch sonne mieux :
À l’aube du 24e siècle, un
passeur des enfers est prêt à tout pour ramener sa fille du monde des morts.
On a donc un héros, Sebastiaan
Dremence, qui était marchand d’art dans le monde contemporain, et qui a perdu
sa femme et sa fille. Lors de sa mort, la culpabilité l’a mené en enfer. L’histoire
aurait pu s’arrêter là, et n’aurait pas brillé par l’originalité.
Mais il ne s’agit dans ce roman
que de l’historique du personnage, car celui-ci a découvert la Magie et est
revenu des enfers, plusieurs siècles plus tard, dans un monde futuriste malsain,
qui n’a finalement pas grand-chose à envier aux plans d’en-dessous.
Il travaille pour un cartel
infernal, en tant que passeur, tandis qu’il cherche à sortir sa fille de là.
Je n’en dis pas plus sur le fond
(tout cela apparaît dans le premier chapitre et ne constitue qu’une base de
départ. Ce n’est pas du spoil, ne vous inquiétez pas).
Au niveau des influences, Sebastiaan
est un personnage que j’ai eu l’occasion de jouer en jeu de rôle sur table,
dans l’univers-maison d’un ami, qui m’a inspiré en grande partie le cadre
futuriste. On peut considérer à ce titre qu’il s’agit de fan-fiction, dont les
références ne sont connues que d’un tout petit groupe (et bien malheureusement,
car l’univers est grandiose).
Si le cœur vous en dit, vous pouvez le télécharger ici.
Côté public, je dirais que ça
pourrait plaire aux amateurs de SF douce (le côté hard-SF es totalement
ignorée), qui aiment les cadres noirs et malsains. Si vous appréciez du Clive
Barker (mon Dieu littéraire), du David Cronenberg, ou les films de Dark-SF comme
l’Armée des Douze Singes, Dark City ou autre, vous devriez vous y retrouver (en
moins bien, hein… N’exagérons pas). L’aspect mystique s’inspire davantage de l’ésotérisme
réaliste, qu’il rend un peu plus visuel, mais se base sur les pratiquants
réels.
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Cronenberg, dont je comprends l'obsession pour la chair. |
Le projet avance très bien, j’écris
depuis la mi-mars à un rythme de 2000 mots par jour (hors w-ends), et j’ai déjà
une centaine de pages Word. J’ai publié le début sur Wattpad, et j’hésite à ce
stade à continuer, car je me rends vraiment compte qu’il y a un fort potentiel
et j’aimerais bien le faire éditer par une grande ME.
Ce sera vraisemblablement mon
plus long projet à ce jour. À titre de comparaison, il fait déjà 80% d’un tome
d’Isulka, et j’en suis vers le milieu. Je suis beaucoup plus bavard que sur d’autres
sujet, et je m’y éclate. Les mondes que j’écris me plaisent beaucoup, et les
personnages prennent de la substance au fil de ma plume, dont certains que je n’avais
pas prévus à la base. J’écris en effet sur plan, mais me laisse beaucoup de
péripéties à découvrir moi-même.
Je vous tiendrai au courant de la
suite de l’avancée, mais j’ai un bon feeling pour ce texte et j’espère qu’il
trouvera une voie royale vers vos petites mains.
2 commentaires:
Pas mal ! Ça fait plaisir de te voir aussi motivé ! :-)
Juste par curiosité : Isulka compte combien de mots dans sa version publiée ?
@Zahardonia: J'avoue que l'envie est là !
Isulka fait dans les 55000 mots si je me souviens bien, et là j'en suis à 45000 mots, mais je m'approche plus du climax central que du climax final.
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